dimanche 22 février 2015

Fasnet : Une conclusion

Nous y voilà, le dernier article de cette semaine consacrée au Fasnet. On en a vu passer, des figures, à la fois semblables et différentes, partageant des attributs, se distinguant à chaque fois. Alors que le défilé se poursuit mais touche bientôt à sa fin, il est temps de vérifier si vous êtes prêts à vous rendre en Forêt Noire au Printemps prochain pour assister au Fasnet, sans pamphlet ni flyer, et à reconnaître ce qui défile devant vos yeux. On va voir si vous avez bien suivi ! ^^


Bon, on se remet en situation. Nous sommes toujours au bord de la route, à Bräunlingen. Les sorcières de Geisingen viennent de nous dépasser et nous attendons le prochain groupe. Les gens ont déjà ramassé une quantité non négligeable de bonbons (plus d'un kilo, celui de mon filleul, à la fin du défilé) (Oui, le bout de chou un peu timide à côté de moi depuis le début c'est mon filleul). Hüfingen prend la relève, avec une première figure, une facile pour commencer :

Costume blanc peint de motifs floraux + queue de renard + grelots + masque en bois entouré de fleurs + cravate en soie + compagne en costume traditionnel local + distribution généreuse de bonbons = ...?

Facile.

Hansele, bien joué au fond à droite. Attention la prochaine figure est un peu plus difficile. Son nom : Bärcheappeli. Ça ne vous dis probablement rien alors allons-y pour la description et les attributs :

Bärcheappeli.
Vieille femme vivant dans les bois + masque souriant décoré d'éléments naturels (branches, fleurs, pommes de pin) + effraye les cueilleurs et fais des blagues aux promeneurs = ...?

Non, pas une sorcière, mais bien une Waldweible, une femme de la forêt. Donc un membre de la famille des Hommes (et Femmes, rappelez-vous) Sauvages. Pour la petite histoire cette figure est tiré d'une légende selon laquelle Bärcheappeli vivrait dans les bois de Berchenwald et effraierait donc cueilleurs et promeneurs. La figure distribue des bonbons... mais pas que. Elle vous lance aussi des bouts de branches de sapin ! Quand on est une femme de la forêt on ne se refait pas...

Figure suivante :

Vieille femme + visage très laid + vêtements reprisés + balais + goût prononcé pour la "torture" de jeunes filles = ... ?

Sorcière, bien sûr ! On notera que, tout comme celles de Bräunlingen, elles se baladent (et vous baladent) dans leur poussette, néanmoins ce petit wagonnet leur sert également à transporter... la paille qu'ils vont vous jeter à la figure ou, mieux encore, vous frotter dans les cheveux !

La figure suivante s'appelle Siireschalm, et attention y a un piège :

Masque souriant + costume brun + motifs forestiers + queue de renard + grelots + décorations naturelles (pommes de pin et, assez atypique, coquilles d'escargots) + baudruche en vessie de porc OU pince rétractile en bois = ... ?

Oui, je sais, c'est pas évident. La plupart de ces attributs sont ceux de Hansele, mais le costume, avec ses pommes de pin et ses coquilles d'escargot tendent à le faire passer pour un Homme Sauvage. L'arbre sur son torse est un bouleau, comme la branche de sa baudruche, les animaux représentent la faune locale, et l'ornementation de son masque rappelle également la forêt et la nature locale. Au final, le Siireschalm est entre les deux, n'entrant pas tout à fait dans l'un ou l'autre. Moralité : Les archétypes vous aident à comprendre ce que représente une figure mais ne sont pas des boîtes hermétiques.

Un Scheeremann, Bretzel en poche, pince déployée !
L'histoire de la figure suivante est intéressante. Dans un livre sur les histoires et le folklore de la région publié en 1852, une illustration représente le carnaval de Hüfingen, et si les Narro Blancs dominent clairement la représentation, on aperçoit dans le fond une figure d'homme avec des "ciseaux", ces pinces en bois rétractiles. C'est en s'inspirant de cette image que bien plus tard la Guilde de la ville créa le Scheeremanne, ou du plutôt recréa pour le coup. Il s'agit donc d'une figure non pas basé sur une symbolique connue, sur un texte ou un concept d'idée, mais sur une image représentant une figure oubliée dont ne subsiste que la représentation du costume. Peut-on pour autant retrouver son archétype ? Voyons ensemble :

Visage souriant + "pince-ciseaux" + euh... costume traditionnel ? Non sérieusement je n'ai aucune idée de ce qu'il peut représenter. Mais si vous avez des théories sur le sujet je suis preneur. Sachant que je ne suis pas certain que la distribution de Bretzels qu'il pratique aujourd'hui fait partie de l'origine de la figure...

On passe à Immendingen, introduite par un groupe de Hänsele, lui-même suivi par une figure très intéressante. On va se marrer :

Costume bariolé fait de Blätzle + Masque laid + thème naturel + perche en bois + goût prononcé pour la "torture" de jeunes filles = ... ?

Hokemaa, esprit du Danube...
Haha, je sais, on dit une figure genre Wildmann, avec leur costume vert et leur masque où l'on trouve des animaux (il avale un poisson et sa tête porte un animal différent qui peut être un rat, un serpent, un crabe d'eau douce, un crapaud...). Pourtant le Donaugeist, soit Esprit du Danube, qu'on appelle Hokemaa (ça sonne finnois mais ça ne l'est pas, bien que hokema signifie radotage et que hokemaa soit grammaticalement correct, mais je digresse) - n'est pas à proprement parlé un Wildmann, mais est parfois considéré comme une sorcière ! Ce qui est étrange puisqu'on ne lui retrouve pas les attributs habituels, si ce n'est le rapt de jeunes filles (qu'ils emballent dans des filets à sapins) (si, si, c'est dans la vidéo). A l'origine, cette figure représente le mauvais esprit du Danube responsable des nombreuses noyades dans le fleuve le plus long d'Europe qui trouve son origine à Donaueschingen. (Donau = le Danube... au cas où, hein). Le Hokemaa servait donc d'avertissement aux enfants afin qu'ils ne jouent pas trop près des rives. Sa perche en bois terminée par un crochet (Hokemaa c’est du dialecte pour Hakenmann, Homme au Crochet) lui sert donc à "tirer ses victimes au fond de l'eau" - ou jusqu'au filet à sapin désormais - et ses Blätzle évoquent des écailles de poisson. Intéressant également de noter que si dans les années 30 on sait que le Hokemaa était déjà présent, il n'était qu'une figure unique, transformé en groupe à part entière en 1966 seulement.

Bon, d'accord, c'était un peu trop dur, revenons aux bases avec la première figure de Löffingen. On va se la jouer Question pour un champion, vous allez voir, c'est facile, mettez vous en mode Julien Lepers :


Question ! Je suis une figure ouvrant le cortège d'une ville dont je représente l'autorité. Je ne suis évidemment qu'une parodie de celle-ci et mon uniforme n'est porté que pour en souligner l'ironie. Je suis principalement présent pour m'assurer que les figures suivantes auront la place suffisante pour défiler en bonnes conditions. Je suis je suis je suis ???

La Police des Fous ! Oui ! OUI ! AH JE L'AIME CE JEU !

Bref.

Après nos policiers en casques à pointe, nous voyons arriver les Lanternebrüder de Löffingen, sa Fraternité de la Lanterne. Alors là autant vous le dire, ça ne sert à rien de chercher. Vous penserez peut-être aux Blätlzebuebe et leurs lanternes mais ça n'a rien à voir. En fait, en 1886, la ville organisa un grand Jeu de Fasnet (c'est assez courant). Or le bénéfice s'éleva à... un Pfennig. Ce Pfennig dans une lanterne (ne me demandez pas comment il s’est retrouvé dans une lanterne) fut le capital de départ qui permit la résurrection de la guilde de Löffingen par onze hommes de la ville. Ces-derniers sont donc encore représentés aujourd'hui, et leur lanterne contient toujours un Pfennig. Moralité : Il n'y a pas toujours d'archétype ! :-D 

On notera qu'ils chevauchent des barriques suspendues à un Arbre de Carnaval, un autre symbole inséparable du Fasnet.

Suivent évidemment des sorcières, hein, je ne vous fait pas l'affront de vous refaire le quiz. Au passage ma cousine se sacrifie pour démontrer le goût des sorcières pour les jolies jeunes filles et leur façon toute personnelle de se montrer amicale ! ^^ (Bon, qu'on se rassure, je me suis fait triturer/tirer la barbe trois fois au court du défilé, hein, tout n'est pas pour ces dames !) Les sorcières de Löffingen sont en quelque sorte un hommage à la pièce de théâtre écrite par un habitant de la ville sur la Nuit de Walpurgis à Löffingen. C'est donc une création récente (1934) qui n'est pas basée sur une tradition de Fasnet locale mais sur les légendes médiévales de la ville. Bon, cela dit, la Nuit de Walpurgis n'est pas tout à fait sans rapport avec le Fasnet... J'espère d'ailleurs vous parler de cette nuit telle qu'elle est célébrée en Finlande, à savoir Vappu. J'essaierai d'être sur le coup cette année. Mais revenons à nos figures. (EDIT : C'est fait, l'article sur Vappu est ici !)

Nous passons à Möhringen, une ville qui fête le Fasnet depuis au moins 1350, avec deux figures dont j'aurais aimé vous faire une capture d'écran mais en regardant la vidéo vous comprendrez pourquoi ça m'étais difficile :

Couple âgé + costume partiellement fait de mousse et autres rebuts de la forêt + un bâton fait d'une racine + visages sympathiques = ... ?

Bah en fait ce sont deux figures distinctes. Désolé, je vous ai piégé. Le Konzenberggoascht est en fait l'Esprit du Konzenburg, un château représenté sur le devant de son costume tel qu'il était avant sa destruction, et dans son dos telles que sont les ruines aujourd'hui. Son masque est inspiré des Wildmänner, vous l'avez reconnu, comme son bâton fait d'une racine. Son origine, elle, est une légende selon laquelle un esprit dans les ruines du Konzenburg se montrerait particulièrement hostile aux gens de passage, effrayant leurs chevaux quand minuit sonne, où les faisant carrément disparaître sans laisser de trace (les gens de passage, pas les chevaux...). Quant à sa compagne, c'est la Kühltalmadlei, la Demoiselle de Kühltal (la Fraîche Vallée, littéralement), qui porte dans son panier les herbes et baies médicinales qu'elle a recueillies et qu'elle recommande pour soigner hommes et bêtes. On dit qu'elle vient en aide pour toutes les piqûres et blessures, dans le salon comme dans l'étable.

Deux des trois Schementrichter. On ne rigole pas avec la loi.
Les costumes et noms sont donc parfois trompeurs. Prenons le Blätzle de Möhringen. On s'attend à des costumes comme les Blätzlebuebe, alors que non, on découvre une figure qui ressemble énormément au Röslehänsele, avec son costume blanc et ses rosettes. Il a même les attributs du Hansele : Baudrier de grelots croisé, baudruches, ornement fleuri autour du masque... C'est parce qu'il est une forme un peu rare et archaïque du Narro Blanc (qu'on voit l'accompagner dans la vidéo d'ailleurs, pratique pour la comparaison). Les trois Blätzle en cape noire et cagoule rouge sont en réalité une figure à part, les Schemenrichter, des juges (rappelez-vous je vous ai parlé du Droit des Fous et de leur "Cour de justice"), qui se targuent de porter le plus vieux costume de Hansele qui soit. en tout cas leur guilde le dit !

Blätzle de Möhringen
 Ah, et comme vous pouvez le constater dans la vidéo, les Hansele de Möhringen aiment vous gaver de bonbons... littéralement, en vous enfonçant les bonbons dans la bouche. Pourquoi les jeter quand on peut directement les "offrir" ? Certains en préféreraient presque les attentions des sorcières... On notera que ces empiffreurs ont d'ailleurs un masque plus rond, plus "grassouillet" que la plupart des autres Narro Blancs. Coïncidence ?

Deux figures n'apparaissent pas dans le montage final pour des raisons diverses, je vais rapidement les mettre ici en bonus :

Le Hölzlekönig de Schwenningen incarne un arbre du même nom qui fut longtemps le plus grand Sapin d'Allemagne. Certaines figures de la ville le célèbre en l’arborant sur leur costume, mais cette figure unique EST le Hölzlekönig, le Roi de la Forêt (ça vous rappelle une certaine chanson ?). Et je ne veux entendre aucun commentaire sur sa coiffe de la part des esprits tordus qui ont déjà mal interprété mes propos sur un article précédent ! ^^

Hölzlekönig, le Roi de la Forêt.
Et un mot rapide sur le Baptistle. Cette figure a pratiquement la même histoire d'origine que le Kappedeschle, sauf que cette fois l'histoire se passe à Hüfingen entre 1789 et 1806, et que le personnage en-fenêtré est un tailleur nommé Baptiste Moog. Sinon, c'est tout pareil ! Qui a copié qui ? Je ne me prononcerai pas dans cette querelle de clocher, mais...

Le Baptistle de Hüfingen.
Arrivé à ce stade, je pourrais décider de m'arrêter et garder la dernière vidéo pour demain, mais je m'étais fixé une semaine pour traiter de ce défilé, alors voilà, fin de série exceptionnelle, article exceptionnel ! Je vous laisse avec ma dernière vidéo et quelques commentaires, non pas "instructifs" (ou pas trop), mais plutôt sur mon ressenti, cette fois. Parce que malgré toutes ces décortications historiques et culturelles, le Fasnet reste avant tout un moment vivant et chaleureux. Et c'est ça qui compte le plus... J'aurais pu ne faire des vidéos qu'avec un exemple de chaque archétype et de chaque figure, mais je voulais vous faire vivre l'ambiance à travers le défilé. J'espère que ça vous aura plu autant que moi :-)



Moosmulle avec son panier garni...
Je ne sais pas combien de coups de vessies j'ai esquivé - ou pas - mais le Schantle de Schwenningen lui ne m'aura pas ! Les gens rient et s'amusent de ceux qui n'ont pas pu éviter ses vessies de porcs, mais ce n'est que de bonne guerre, qui sait quelle tête prendra la prochaine salve ? Entre ça et les cheveux ébouriffés, les barbes tirées, les grimaces... Heureusement ils passent vite, suivis des Moosmulle, l'une des rares figures réservées au femmes (d'autant plus rare pour une figure masquée). J'aime bien les figures de Wildleutle. Je pense que, comme pour les sorcières, c'est quelque chose que dès l'enfance on apprécie particulièrement parce que leurs masques sont biscornus, grotesques, bref, carnavalesques, pas propres et bien tenus comme les Hansele. Ce que les Hansele ont pour eux et qui me fascine toujours autant c'est leurs énormes baudriers à grelots. C’est lourd, et ça se voit, et pourtant les voilà dansant au rythme de la musique, sautant pour faire chanter leurs cloches, et lançant d’infatigables "Narri ! Narro !" pendant près de deux heures. Ceux de Schwenningen sont superbe, peut-être les plus beau à mon sens, mais là c'est tout à fait personnel. J'adore l'exubérance de la fraise, les trois rangées de grelots de chaque côté et les tons bleutés (oui, j'aime le bleu), la double-queue de renard... Il est tout simplement classe. Lorsqu'ils sautent tous en rythme, les Hansele font un boucan d'enfer, et c'est juste génial, on aurait presque envie de sauter au même rythme en chantant "Hans blib do".

Schwenninger Schantle.

Schwenninger Narro, avec son pendule d'horloge rappelant l'industrie horlogère de la ville. D'un côté il y a le cadran, de l'autre un soleil qui annonce le retour du printemps.
Quand Waldma et Walfrau arrivent de Waldhausen je découvre une figure que je ne connais pas - ou dont je ne me souviens pas. Clairement ce sont des Hommes Sauvages, mais je découvre leurs masques déformés comme des souches d'arbres, décorés de bois. C'est aussi la première fois que je vois une figure distribuer du pain au lard ! Malheureusement, je n'aurais pas la chance d'y goûter cette année, ce ne sera que partie remise... Cela dit je ne suis pas le seul à découvrir. On a beau être du coin, on ne connaît pas pour autant chaque figure de chaque ville, on a ses préférés, on reconnaît les voisins qui viennent souvent... Pour tout vous dire j'ai même découvert Unterbränd, un lieu-dit de Bräunlingen qui a sa propre figure, Köhler (et sa compagne Köhlerliesel), autrement dit le Charbonnier. Est-ce que c’est important ? Évidemment que non. Les costumes parlent souvent d'eux-même, et même si une figure me paraît totalement obscure, j'aime simplement admirer le souci du détail, le travail d'artisan derrière ces masques, ces costumes, ces accessoires, et l'imaginaire qui n'a cessé de se développer autour du Fasnet. Racines païennes et branches chrétiennes se mélangent dans un festival de bonne humeur et d'espoir en une belle nouvelle année.
Waldma, un Wildmann typique avec ses racines et son masque biscornu.
Quand j'étais gamin les symboles ne me parlaient pas de la même façon. Quand je les regarde aujourd'hui, ces costumes me racontent beaucoup plus de choses et me dévoilent une énorme richesse historique et culturelle. Ils me renvoient à une philosophie de la vie qui me passait au-dessus de la tête quand je m'y déguisais encore. Pourtant, inconsciemment, cette imaginaire collectif s'est enraciné en moi et me parle depuis mes souvenirs de jeunesse. Elle me raconte mon enfance dans le Schwarzwald où après un hiver rude il est temps d'en chasser les mauvais esprits et de se réjouir ! Les plantes vont fleurir, l'herbe va verdir, les arbres retrouveront leur riche feuillage, et les gens leur sourire.

D'ailleurs en parlant de ça, puisque le cortège est terminé et que l'assistance se disperse, il est temps d'aller se boire une bière de Fasnet spécialement brassée pour l'occasion par la brasserie familiale de Bräunlingen...

Et en bonus, deux photos prises après le défilé avec des participants qui ont été assez gentils pour poser... Deux figures classiques, deux éléments incontournables de mon enfance.



Merci d'avoir suivi cette série d'articles, qui en plus de me permettre de m'étendre sur cette ancienne tradition alémanique m'a permis de fêter la barre symbolique des cents articles publiés et des 5 ans du blog. Je me suis bien amusé, et j'espère que vous aussi ! Un bon printemps à vous, et bonne nouvelle année.

2 commentaires:

  1. Superbe série ! Merci de nous avoir fait partager tout ça !

    Alors comme ça on se fait tripoter la barbe .... hein ? :)>

    C'est très bien d'avoir pensé à nous montrer une carte, j'avoue que j'étais un peu perdue ... ^^

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    1. Merci beaucoup ! Je suis content si ça t'a plu et intéressée. :)

      Oui, en plus on me l'avait tressée, c'était donc une tentation trop grande pour bien des Narro. Mais c'est bien, comme ça c'est pas toujours les demoiselles qui prennent. ^^

      Pour la carte je dois être honnête, moi-même je ne savais pas où tous les coins se trouvaient ! Le lieu-dit de Bräunlingen je l'ai découvert en faisant mes recherches pour les Charbonniers... En fait, avec le livre que je possédais déjà, j'avais une bonne base de travail (et comme je l'avais lu il y a quelques mois de ça c'était encore assez frais dans ma mémoire en plus), mais il n'y décrit pas tous les groupes, évidemment, et donc j'avais des figures manquantes qu'il m'a fallu chercher sur les sites des guildes, ça m'en a encore beaucoup appris !

      Merci de m'avoir encouragé et soutenu durant cette longue semaine, ça n'a pas toujours été évident entre le montage et la rédaction, les captures d'écran quand il me manquait des photos, etc... Tes commentaires m'ont bien motivé !

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